Elle est un sentiment subjectif, c’est une représentation de soi-même, par rapport à soi et par rapport aux autres. C’est un sentiment absolument nécessaire pour vivre, car il permet de valoriser notre manière d’être.
Pour ressentir cette assise de la personnalité qu’est la confiance en soi, il faut qu’un certain nombre d’éléments soient réunis. Le lien affectif solide avec les parents est essentiel à la constitution de ce fort sentiment d’identité, d’existence. Lorsque l’enfant se sent soutenu, encouragé, observé avec amour, il se sent aimable, au sens fort du terme. S’il est aimable, alors il peut s’aimer lui-même. Cette ressource se renouvèle, se construit tout au long de l’enfance, et même de la vie. Prenons l’exemple de l’adolescence : un adolescent va bien quand il a pu tomber amoureux, être quitté, avoir du chagrin et retomber amoureux. Là, il aura acquis, renforcé sa capacité à surmonter l’échec. Il est important de comprendre et d’améliorer notre manière de faire quand quelque chose ne se passe pas comme on le veut.
Qu’est-ce qui peut l’abimer ou nous dévaloriser ?
Nous sommes fondamentalement capables de surmonter les difficultés. En revanche, la répétition des échecs, des paroles blessantes qu’elles viennent d’un proche, d’un supérieur ou des copains au collège, va faiblir cette confiance. Et si ces situations viennent faire écho à une situation ancienne de mise en doute de soi, alors la douleur et le traumatisme resurgissent. On le voit souventavec les adultes qui rencontrent un problème de dévalorisation de soi, cela s’exprime souvent par un « Je ne suis pas celui qu’il faut, je ne vaux rien » : cela est souvent lié àune difficulté scolaire rencontrée dans l’enfance. Et si cette confiance se renforce tout au long de la vie, le manque de confiance également, au travers des étapes de vie. Cela vaut aussi bien dans les actes que dans les relations amoureuses ou sociales.
Comment la retrouver ?
Je pense qu’il faut « regagner sa propre confiance », en avançant progressivement du plus simple au plus compliqué. Ne nous donnons pas d’objectifs trop ambitieux, prenez conscience de vos capacités. Et passons par des moments de bien être : des activités de loisir, du sport, de la cuisine, peu, importe, mais retrouvons de nous-mêmes une image aimable. C’est doucement que nous renouerons avec ce regard bienveillant que nous devons porter sur nous.
Je vois beaucoup de jeunes parents aujourd’hui qui n’ont absolument aucune confiance dans leurs capacités parentales. Ils ne savent pas s’appuyer sur eux-mêmes, sur leurs ressentis, sur leurs idées pour élever leurs enfants. Ils ont peur de mal faire. Or, je pense très simplement que regarder son enfant, observer ses signes de bienêtre sont des moyens très simples d’évaluer sa capacité à être un parent suffisamment bon. Nous avons tous un besoin fondamental de reconnaissance de notre être, que ce soit par nos parents, nos enfants, notre employeur ou notre entourage.
Vous savez, le monde professionnel, est vraiment l’une des premières causes de souffrance, cette absence de reconnaissance. Nous n’avons besoin de personne d’autre pour être « valorisés » que nous même : c’est ainsi que nous pouvons nous aimer nous-mêmes suffisamment, et retrouver confiance en nous. Alors, n’ayons pas peur de le dire, de le demander. Ce sera un grand pas.
La confiance en soi et l’action sont intimement liées à l’image de deux danseurs qui bougent l’un avec l’autre. Et toute action est un risque. Le bébé qui apprend à marcher l’expérimente : chaque pas est un déséquilibre, un risque de chute, compensé par le pas suivant. Peu à peu, il surmonte la crainte. En agissant, il progresse. Notre vie à nous est à cette image : notre confiance en nous-mêmes vacille ? Retrouvons l’élan, osons !
La confiance en soi s’enracine dans l’imaginaire, dans la projection consciente ou inconsciente du résultat de l’action. Or l’inertie, l’inhibition, le manque de confiance en notre capacité d’agir proviennent de notre peur d’affronter le conflit, l’échec : tant que nous n’agissons pas, c’est que cela nous arrange, attachés que nous sommes à nos vieux modèles… C’est pour cela que l’hypnose va vous aider à passer à l’action Nous agissons lorsque les émotions sont au rendez-vous. C’est parce que nous désirons suffisamment que nous agissons, parce que nous nous révoltons, au sens d’espère un changement. Les êtres humains vont fondamentalement bien, mais nous ne le savons pas. Nous vivons dans un monde où certains ont intérêt à ce que nous restions fermés dans une vision noire du monde. N’ayons plus peur d’aller bien. Résistons, restons fiers de nous, et la force de l’action se réveillera.Pour vous aider un accompagnement thérapeutique à l’aide d’hypnose peut vous faire prendre conscience de votre état d’être.